Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 5 juillet 2017)
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
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Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
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Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
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Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
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Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
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Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier

Supprimer l’alinéa 12.

Exposé sommaire

Cet alinéa, aux contours très flous, semble vouloir relancer le débat sur le recours à la consultation des salariés dans l’entreprise. La loi Travail avait pourtant tranché ce débat dans son article 10 en généralisant le principe de l’accord majoritaire au niveau de l’entreprise et en introduisant la possibilité de consulter directement les salariés pour valider cet accord, lorsque celui-ci n’a pas recueilli l’aval d’une majorité de syndicats représentatifs dans l’entreprise. Aussi, un calendrier précis avait été arrêté. Ainsi, la généralisation des nouvelles règles de validité des accords d’entreprise s’applique :

− déjà aux accords de préservation ou de développement de l’emploi ;

− dès le 1er janvier 2017 aux accords collectifs qui portent sur la durée du travail, les repos et les congés ;

− à compter du 1er septembre 2019 pour l’ensemble des autres accords collectifs.

Je veux rappeler au Gouvernement qu’il lui a été demandé de remettre au Parlement, au plus tard le 31 décembre 2018, un rapport faisant le bilan de la mise en œuvre de ces nouvelles règles de validité des accords conclus au niveau de l’entreprise.

A l’instar de ce que préconise le Conseil d’État dans son avis rendu le 22 juin dernier sur le texte que nous discutons, il serait opportun d’attendre la remise de ce rapport avant de vouloir légiférer dans la précipitation et éviter l’inflation législative. C’est pourquoi nous demandons la suppression de cet alinéa.