Fabrication de la liasse
Retiré
(mercredi 5 juillet 2017)
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
Photo de monsieur le député Christian Jacob
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier
Photo de madame la députée Claire Guion-Firmin
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Nadia Ramassamy
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

Compléter l’alinéa 12 par les mots :

« , notamment par des élus non mandatés ; ».

Exposé sommaire

Les ordonnances souhaitent étendre de manière significative la primauté de l’accord d’entreprise, afin de permettre à celles-ci de s’adapter à leurs besoins : toutefois, cette ouverture du champ de la négociation crée une opportunité qui reste difficile à saisir pour les TPE-PME dépourvues de délégué syndical.

La loi du 8 août 2016 dite loi « Travail » a déjà facilité la validation des accords conclus par des élus non mandatés, en supprimant l’approbation de la commission paritaire de branche. Actuellement, un accord peut être signé par des membres titulaires élus au comité d’entreprise ou à la délégation unique du personnel, ou à défaut, par des délégués du personnel titulaires représentant la majorité des suffrages lors des dernières élections professionnelles.

L’extension de la primauté de l’accord d’entreprise n’a de sens que si l’on donne aux petites entreprises la capacité d’accéder plus facilement à la négociation. Il convient de reconsidérer le rôle que pourraient tenir, en particulier, les délégués du personnel dans la tenue de négociations d’accords collectifs.