Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Bernard Reynès
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

Après le deuxième alinéa de l’article 706‑53‑13 du code de procédure pénale, est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Sont également concernés les actes de terrorisme définis par les articles 421‑1 à 421‑2‑6 du code pénal. »

 

Exposé sommaire

La précédente majorité a créé la procédure de rétention de sureté par la loi n° 2008‑174 du 25 février 2008. Cette procédure a ensuite été complétée par la loi n° 2010‑242 du 10 mars 2010 sur la récidive. Le dispositif a fait l’objet d’une question prioritaire de constitutionnalité, qui en a confirmé la constitutionnalité.

La rétention de sûreté consiste dans le placement de la personne intéressée en centre socio-médico-judiciaire de sûreté dans lequel lui est proposée, de façon permanente, une prise en charge médicale, sociale et psychologique destinée à permettre la fin de cette mesure.

La présent amendement propose d’étendre les hypothèses de placement en rétention de sureté aux individus condamnés pour l’ensemble des faits de terrorisme, tels que définis aux articles 421‑1 à 421‑2‑6 du code pénal.

Cet amendement permettra de prémunir efficacement la société des personnes les plus dangereuses en les maintenant à l’issue de leur peine de prison dans des centres socio-médico-judiciaire de sûreté fermé, et ce tant qu’ils constituent une menace pour la société.