- Texte visé : Texte n°106, adopté par la commission, sur le projet de loi, adopté par le Sénat pour la régulation de la vie publique (n°98)
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Le II de l’article L. 2123‑20 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé : « L’élu municipal d’une ville de moins de 20 000 habitants titulaire d’un mandat de député, de sénateur ou de député européen ne peut percevoir d’indemnités au titre de son mandat municipal ».
L’interdiction du cumul en 2014 d’un mandat de parlementaire et d’une fonction exécutive est une mesure populiste et en inadéquation avec la réalité du terrain. Pour la première fois, les maires ne
sont plus représentés à l’AN, les territoires ne sont plus présents à la Chambre basse.
Volonté manifeste de couper encore plus les Parlement des territoires avec une multiplication par deux de la taille des circonscriptions sous le double effet proportionnel d’une hausse du nombre de députés, donc d’avoir des députés ancrés dans les territoires, plus dépendants des vagues politiques et donc plus soumis au gouvernement ce qui induit un affaissement du pouvoir législatif face au pouvoir exécutif.
Si on comprend pour les métropoles et les grandes villes, la question se pose pour les petites et moyennes villes.