- Texte visé : Texte n°106, adopté par la commission, sur le projet de loi, adopté par le Sénat pour la régulation de la vie publique (n°98)
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rétablir l’alinéa 1 dans la rédaction suivante :
« L’indemnité représentative de frais de mandat des députés et des sénateurs est remplacée par la mise en place d’un dispositif de contrôle des dépenses effectuées par les parlementaires, sous la forme de la tenue d’une comptabilité analytique par le parlementaire lui-même, assisté s’il le juge nécessaire d’un expert-comptable, et après certification annuelle des comptes par un commissaire aux comptes ».
Supprimer purement et simplement l’indemnité représentative de frais de mandat du parlementaire revient à le priver de l’indispensable liberté d’action qui environne son mandat. En effet, tout parlementaire est amené en permanence à opérer des choix d’emploi du temps, d’action, de dépenses liées à son mandat qui exigent tout à la fois de la réactivité et une capacité à agir sans accord préalable. Le priver des moyens financiers de ses choix revient clairement à le priver de sa liberté d’action, et donc à le museler complètement.