Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Olivier Dussopt
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Stéphane Le Foll
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« 4° Fournir des prestations de conseil à des gouvernements, entreprises publiques, autorités administratives ou toute autre structure publique étrangers. »

Exposé sommaire

Les dispositions de l’article LO 143 du code électoral interdisent à un député d’exercice de fonctions conférées par un État étranger.

Toutefois il est apparu que ces dispositions ne trouvaient pas à s’appliquer en matière de fonction de conseil, le « cabinet de conseil » d’un parlementaire pouvant en effet recevoir en tant que personne morale de droit privé une rémunération par exemple d’une entreprise publique étrangère, sans que cet État ne confère en tant que tel une fonction au parlementaire en tant que personne physique.

Il convient donc, à tout le moins, de compléter le régime des incompatibilités pour que l’esprit de l’article LO 143 ne soit pas détourné, et qu’aucune puissance étrangère ne puisse s’attacher les « services » d’un parlementaire via un cabinet de conseil.