Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Olivier Dussopt
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
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Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
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Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

Après le mot :

« compter »,

rédiger ainsi la fin de l'alinéa 7 :

« de la publication de la présente loi organique. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à dénoncer et à remédier à une supercherie.

En effet, alors que le Président de la République Emmanuel Macron s’était engagé en promettant « l’interdiction pour les parlementaires d’exercer des activités de conseil parallèlement à leur mandat, pour mettre fin aux conflits d’intérêts », non seulement le présent projet de loi organique ne procède pas à cette interdiction, mais en plus il renvoie l’application des quelques modestes mesures proposées (interdiction de poursuivre une activité de conseil qui n’a pas été commencée un an avant le début du mandat, interdiction d’exercer le contrôle d’une société de conseil si ce contrôle a été acquis moins d’un an avant le début du mandat)... à la prochaine législature !

En effet, le V de l’article 12, que le présent amendement propose de supprimer, dispose que ces interdictions ne s’appliqueront qu’« à compter du premier renouvellement de l’assemblée (...) suivant le 1er janvier 2019 ». En clair, en 2022 pour ce qui concerne les députés !

Concrètement, cela signifie un statut quo. Jusqu’en 2022, il suffira que le parlementaire ait commencé son activité de conseil avant le début de son mandat pour qu’elle puisse se poursuivre.

Le soit-disant délai dun an, présenté comme une grande avancée alors qu’elle n’en est pas une, ne sera même pas respecté par les députés concernés et actuellement en fonction.