Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de madame la députée Constance Le Grip

L’article L. 233‑1 du code de la sécurité intérieure est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Aux seules fins de prévenir des actes de terrorisme, les services de police et de gendarmerie nationale peuvent accéder, par décision de l’autorité administrative, aux données collectées par les dispositifs de lecture automatisée de plaques d’immatriculation mis en œuvre par des sociétés privées tels que les ports, aéroports ou péage. »

Exposé sommaire

Afin de lutter contre certaines infractions particulièrement graves ou, à titre temporaire, de préserver l’ordre public (Art. L. 233‑1 et L. 233‑2 du Code de la sécurité intérieure), les dispositifs de Lecture automatisée de plaques d’immatriculation (LAPI) permettent aux forces de l’ordre de collecter automatiquement les données signalétiques et la photographie des véhicules, puis de les recroiser avec le fichier des véhicules volés ou le Système d’Information Schengen.

Aujourd’hui, pour avoir accès aux mêmes capteurs mais gérés par les ports, les aéroports ou les péages, les forces de l’ordre doivent en faire la demande à un magistrat.

Le ministre de l’Intérieur lui-même a déclaré récemment que « nous gagnerions en efficacité si ces systèmes privés étaient directement consultables ». 

Tel est l’objet de cet amendement.