- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (n°104)., n° 164-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la première phrase de l’alinéa 15, substituer aux mots :
« de la décision ou à compter de la notification de chaque »
les mots :
« d’un ».
En l’état actuel des choses, le texte prévoit que chaque personne mise sous surveillance suivant le dispositif décrit dans le présent article a la possibilité de dénoncer sa surveillance au tribunal administratif au bout d’un mois. Il est à craindre que l’immense majorité voire la quasi-totalité de ces personnes, qu’elles soient sujettes ou non à la radicalisation, utilisera ce recours au bout d’un mois, ce qui ne manquera pas d’occasionner une surcharge de procédures au sein des tribunaux administratifs et de ralentir encore les procédures judiciaires. Il est proposé ici de conserver ce recours démocratique, mais de le circonscrire à la notification d’un renouvellement, ce qui réduit le nombre de personnes potentiellement concernées. Les personnes surveillées seront donc sous surveillance au moins quatre mois avant dénonciation du dispositif.