Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 28 octobre 2017)
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Marianne Dubois
Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de monsieur le député Thibault Bazin

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur l’adaptation des régulations financières et réglementaires de la dentisterie aux données actuelles et acquises de la science, ainsi qu’aux objectifs de prévention en santé bucco-dentaire.

Exposé sommaire

Il est indispensable que le modèle actuel de la dentisterie, qui n’a pas été réformé depuis 30 ans, fasse l’objet d’ajustements et que soient valorisés les actes vertueux correspondant à un état de l’art en constante évolution, dont le but est la préservation de la dent plutôt que sa mutilation.

En effet, certaines prothèses mutilantes (type couronne) sont aujourd’hui mieux prises en charge par l’Assurance maladie que d’autres techniques pourtant moins invasives (type onlays) ! Autre exemple : les traitements des maladies parodontales (i.e. maladies des gencives) ne sont pas pris en charge par l’assurance maladie alors qu’il s’agit d’un élément déterminant de la prévention en santé bucco-dentaire. Ces maladies peuvent en effet affecter l’os qui soutient la denture et éventuellement mener à la perte des dents.

Or, le cadre dans lequel s’inscrivent le règlement arbitral légué par Marisol TOURAINE suite à l’échec des négociations conventionnelles de 2016, comme les nouvelles négociations convoquées par Agnès BUZYN, ne prennent pas la mesure de ces enjeux et ne permettront pas d’adapter la régulation aux pratiques innovantes.

En effet, l’adaptation aux données acquises et actuelles de la science comme à la révolution de la prévention ne saurait passer par un encadrement des honoraires, mais bien par leur redéfinition en accord avec les défis de la dentisterie contemporaine.

C’est pourquoi le présent amendement demande au gouvernement de préparer un rapport qui servirait de base de discussion à la nécessaire refondation du système de soins bucco-dentaires.