- Texte visé : Projet de loi n°315, adopté par le Sénat, ratifiant l'ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
Supprimer cet article.
La notion de délai raisonnable prévue par l’ordonnance est mieux à même d'appréhender la diversité des situations et permet au juge d’évaluer de façon plus complète le respect des droits du bénéficiaire d’un pacte de préférence.
Le délai préfixe de deux mois instauré par le Sénat à l’article 4 répond à la préoccupation de renforcer la sécurité juridique.
A cet égard, il est utile de rappeler que la sécurité juridique est précisément la raison pour laquelle cette action interrogatoire a été instaurée par l’ordonnance et qu’il est particulièrement important de préserver les droits du bénéficiaire du pacte de préférence dans un cadre permettant l'appréciation du juge en dernier recours.
Nous proposons d’en revenir au texte de l’ordonnance et à la notion de délai raisonnable.