Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Clémentine Autain

Après le 1° de l’article L. 3133‑1 du code du travail, il est inséré un 1° bis ainsi rédigé :

« 1° bis Le 8 mars ; »

Exposé sommaire

L’ONU invite depuis 1977 les États membres à célébrer le 8 mars la “journée internationale pour les droits des femmes”. Cette journée analogue au 1er mai dans son déroulement mérite de devenir fériée. Elle donnerait ainsi à voir l’engagement résolu de la France en faveur de la totale égalité entre les femmes et les hommes.

L’effectuation progressive de ce principe émancipateur nécessite une mobilisation de la société entière. Dans le monde du travail, l’écart salarial annuel entre hommes et femmes est de plus de 25 % et l’écart horaire de plus de 10 %. Par ailleurs, les chiffres des violences de toute nature faites aux femmes sont extrêmement alarmants. D’après une enquête réalisée en 2014 pour le défenseur des droits, une femme sur cinq connaît une situation de harcèlement sexuel au cours de sa vie professionnelle.

Chaque année, au moins 216 000 femmes sont victimes de violences infligées par leur partenaire intime. Chaque année 84 000 femmes sont victimes de viols et tentatives de viol.

Ces quelques chiffres indiquent suffisamment combien une journée consacrée à la lutte en faveur des droits des femmes est indispensable.