Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après l’alinéa 16, insérer l’alinéa suivant :

« 8° bis Le dernier alinéa de l’article L. 3122‑15 est supprimé. »

Exposé sommaire

L’alinéa que nous souhaitons supprimer instaure la présomption de conformité des accords relatif au travail de nuit. Ces accords d’entreprise ont été rendu possibles par la loi El Khomri et permettent des dérogations à l’ordre public, notamment concernant la durée du travail de nuit et les modalités de compensation. Ces accords peuvent augmenter le recours au travail de nuit.

Il s’agit d’un mouvement qui est totalement contraire aux préconisations scientifiques en la matière : selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), le non-respect des cycles naturels de repos favorise très clairement l’obésité, le diabète, mais aussi les maladies cardio-vasculaires. Dans son rapport de juin 2016, elle préconise un usage limité et exceptionnel du travail de nuit, circonscrit à certains secteurs.

Hors, depuis 1991, la France compte un million de travailleurs de nuit de plus, et 15 % des salariés sont désormais concernés.

L’article 32 de l’ordonnance n°2017‑1387 entérine ce mouvement puisqu’elle rend plus difficile la contestation des accords relatifs aux travail de nuit. En refusant de supprimer cet article, la représentation nationale ferait de l’extension indéfini du travail de nuit à tous les secteurs un mouvement “présumé conforme”.