Fabrication de la liasse
Retiré
(mardi 5 décembre 2017)
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin

I. – Après l’alinéa 29, insérer l’alinéa suivant :

« II bis. – Le dernier alinéa de l’article L. 288 A du livre des procédures fiscales, dans sa rédaction issue de l’article 60 de la loi n°2016‑1917 du 29 décembre 2016 précitée, est supprimé.

II. – En conséquence, supprimer l’alinéa 41.

Exposé sommaire

Le dispositif prélèvement à la source prévoit que les collecteurs de l’impôt sur le revenu seront soumis au secret fiscal prévu à l’article L 103 du livre des procédures fiscales. Les sanctions pénales, en cas de divulgation des informations relatives au prélèvement à la source (taux, montant prélevé, base de calcul et revenu net de prélèvement), pourront ainsi s’élever à 300 000 euros d’amende et cinq ans de prisons.

Ces sanctions sont totalement disproportionnées et placent l’employeur et ses salariés dans une situation de risque totalement excessif.

Certes, l’éventualité d’une condamnation est probablement peu élevée mais les entreprises, particulièrement les TPE/PME, ne peuvent supporter une telle menace contentieuse. Cette menace vise non seulement les chefs d’entreprises mais aussi et surtout, les salariés qui seront en première ligne, c’est-à-dire ceux qui gèrent les payes.

Aucun employeur ne peut accepter de placer ses salariés dans une telle situation pour répondre à une obligation dont l’objet est sans aucun lien avec l’activité de l’entreprise.

Aussi, il convient de supprimer cette obligation de secret fiscal.