- Texte visé : Projet de loi pour un Etat au service d’une société de confiance, n° 424
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi pour un État au service d'une société de confiance
- Code concerné : Code de l'urbanisme
L’article L. 174‑3 du code de l’urbanisme est ainsi modifié :
1° Après le mot : « rénové », la fin de la première phrase est supprimée ;
2° Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Les plans d’occupation des sols déclarés caducs en application du premier alinéa dans sa rédaction issue de l’ordonnance n° 2015‑1174 du 23 septembre 2015 relative à la partie législative du livre Ier du code de l’urbanisme peuvent être remis en vigueur sur décision du conseil municipal. »
La loi ALUR du 24 mars 2014 a remplacé les plans d’occupation des sols (POS) par les plans locaux d’urbanisme (PLU). Elle a octroyé un délai de trois ans aux communes pour procéder à cette révision, au terme duquel, en l’absence de PLU, le règlement général d’urbanisme s’appliquerait.
Au regard des ressources nécessaires pour procéder à cette révision et de l’indisponibilité des cabinets spécialisés, un grand nombre de communes n’y sont pas parvenues et voient donc s’appliquer sur leur territoire le règlement national d’urbanisme, ce qui rend très difficile le développement de leur commune. Très concrètement, cela conduit à refuser des projets qui pourraient contribuer au redressement économique des territoires en question.
L’extension des périmètres des intercommunalités intervenue au 1er janvier 2017, et la nécessité de mettre en place des PLUI, nécessitent d’adapter le calendrier de la phase transitoire. Le présent amendement vise donc à supprimer le délai de trois ans, jugé trop contraignant.