- Texte visé : Projet de loi pour un Etat au service d’une société de confiance, n° 424
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi pour un État au service d'une société de confiance
Les établissements d’enseignement supérieur délivrant un diplôme répondant aux critères « licence master doctorat » rédigent les diplômes en langue française et en langue anglaise.
De nombreux étudiants français qui cherchent à poursuivre leurs études, à trouver un emploi à l’étranger ou auprès d’une entreprise internationale, doivent aujourd’hui faire traduire leurs diplômes.
Cette traduction s’effectue à l’initiative du diplômé et à ses frais tout en nécessitant une validation de l’établissement, dont les délais sont dissuasifs . Elle retarde sa capacité à postuler à des postes ou formations non francophones.
Une traduction systématique des diplômes, par les établissements d’enseignement supérieur, permettrait ainsi de faciliter la mobilité des étudiants français. Elle serait aussi un facteur important d’internationalisation pour les établissements eux-mêmes et participerait à l’accroissement de leur visibilité internationale. Cette mesure s’inscrit pleinement dans la logique de la réforme LMD.