Fabrication de la liasse
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Napole Polutele

Membre du groupe UDI, Agir et Indépendants

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Photo de madame la députée Béatrice Descamps

Béatrice Descamps

Membre du groupe UDI, Agir et Indépendants

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Photo de madame la députée Maud Petit

Maud Petit

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Olivier Serva

Membre du groupe La République en Marche

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Dans les six mois à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur l’opportunité de créer un dispositif de suivi spécifique à l’attention des bacheliers de Wallis-et-Futuna désireux de poursuivre des études supérieures en France métropolitaine.

Exposé sommaire

Les élèves ayant obtenu leur diplôme dans le vice-rectorat des Iles de Wallis et Futuna connaissent un taux d’échec exceptionnellement élevé dans le premier cycle des études supérieures. Les objectifs visés par le gouvernement dans le projet de loi sont totalement pertinents mais ne prennent pas en compte la spécificité des territoires des îles de Wallis et de Futuna.

Les enfants de Wallis et Futuna n’ont manifestement pas les mêmes chances de réussite, ils n’ont pas un bagage suffisamment adapté pour affronter ce qui est pour eux bien souvent un nouveau monde. Concrètement ils ne sont pas autonomes à leur arrivée en métropole pour le début des études. Ils ignorent en pratique les contraintes de la vie métropolitaine, la réalité, la diversité et les exigences des études supérieures et n’ont aucune idée du monde du travail. Leur orientation se faite donc très largement dans l’ignorance.

Si l’on considère le taux d’admission APB ils sont 62 dont le tiers débute les études supérieures en Nouvelle Calédonie, (où l’Université, consciente du problème, instaure pour la prochaine rentrée un cursus adapté). C’est-à-dire que moins de cinquante étudiants venant de Wallis et Futuna choisissent la métropole pour les études supérieures. Il est constaté que seul quelques uns aboutissent à la fin du cycle et obtiennent un diplôme.

Le rapport a pour objectif de clairement définir les causes d’un taux d’échec excessif et de proposer les remèdes à y apporter.