- Texte visé : Texte n°484, adopté par la commission, sur le projet de loi relatif à l'organisation des jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (n°383)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
L’ensemble des organisateurs, acteurs, cocontractants, sous-traitants, de droit public ou privé, des Jeux Olympiques et Paralympiques veillent à assurer une représentation équilibrée entre les femmes et les hommes et à favoriser la parité ainsi qu’à garantir la dignité humaine des femmes et des hommes en toutes circonstances, notamment pour les équipements des infrastructures sportives, le temps de diffusion des compétitions sportives et l’affichage publicitaire.
Cet amendement vise à instaurer un principe selon lequel toutes les parties prenantes, institutionnelles ou non, de droit public comme de droit privé, à l’organisation des jeux olympiques et paralympiques 2024, s’efforcent d’assurer une représentation équilibrée entre les femmes et les hommes et à favoriser la parité ainsi qu’à garantir la dignité humaine des femmes et des hommes.
Il s’agit d’une disposition incitative générale qui doit conduire chacun et chacune des intervenants de l’organisation des jeux olympiques et paralympiques 2024 à promouvoir l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.
L’obstacle à cette égalité réelle que constitue la sous-représentation des femmes requiert notamment des efforts supplémentaires en matière de temps de diffusion des compétitions sportives féminines et de représentation des femmes en matière d’affichage publicitaire.
Poser un principe général incitatif d’une représentation équilibrée entre les femmes et les hommes dans le respect de leur égale dignité participera, sans nul doute, à changer les comportements en faveur d’une égalité réelle entre les femmes et les hommes dans le sport.
Il s’agit d’un principe dont nul ne doit faire l’économie alors que l’égalité entre les femmes et les hommes a, récemment, été déclarée grande cause nationale du quinquennat et que le Comité international olympique attend les recommandations et directives sur l’égalité hommes-femmes de son groupe de travail spécialement dédié.