Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. – À l’alinéa 1, substituer aux mots :

« d’une amende »

les mots

« d’amendes ».

II. – En conséquence, au même alinéa, après la référence :

« article 11 »,

insérer les mots :

« ainsi que ces fournisseurs eux-mêmes ».

III. – En conséquence, à l'alinéa 2, substituer aux mots :

« d’une amende »

les mots :

« d’amendes ».

IV. – En conséquence, procéder à la même substitution à l'alinéa 3.

Exposé sommaire

Il nous apparaît tout d’abord fondamental que les amendes prévues pour la méconnaissance des obligations en matière de cybersécurité ne soient pas uniquement acquittées par les dirigeants des opérateurs concernés, mais par les opérateurs eux-mêmes.

En effet, non seulement les « dirigeants » (la formulation permettant d’incriminer toute personne ayant un pouvoir décisionnel dans l’opérateur concerné) mais aussi les « fournisseurs » eux-mêmes en tant qu’entité collective doivent être responsabilisés. Pour rappel, que penser du jusqu’au boutisme dans l’illégalité des dirigeants français d’Uber, couverts par leur compagnie mère ? (https://www.challenges.fr/top-news/uber-france-condamne-a-800-000-euros-d-amende-pour-uberpop_19660).

Cet amendement est en outre complété par des amendements visant à uniformiser les sanctions (article 9 et 15) et à les augmenter, eu égard à la réalité du chiffre d’affaire d’entreprises concernées (les fameux GAFA – Google, Apple, Facebook, Amazon -, pour qui être dans l’illégalité n’est qu’un risque économique quantifié dans leurs comptes) et donc de montants de sanctions réellement dissuasifs.