Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 25 janvier 2018)
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
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Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet article risque d’augmenter et potentiellement doubler les délais d’instruction des demandes de permis de recherche de gîtes géothermiques pour les réseaux de chaleur. En effet, l’article 39 vise à habiliter le Gouvernement à abandonner par ordonnance la distinction actuellement faite pour les permis de recherche de gîtes géothermiques entre haute température et basse température. Ainsi, selon l’étude d’impact, « les modifications envisagées consisteraient à rapprocher les deux régimes ». Or le régime basse température permet actuellement une instruction des permis de recherche en 6 à 12 mois quand les demandes pour les ressources haute température ne sont traitées qu’en 12 à 24 mois.

On ne voit pas dans ces conditions comment le rapprochement de ces deux régimes pourrait éviter une augmentation – si ce n’est un doublement des délais - pour les réseaux de chaleur qui sont alimentés par les ressources à basse température. Par ailleurs, il est à regretter qu’une telle mesure sectorielle, qui mériterait d’être traitée dans un texte ad hoc afin que les débats aient le temps d’approfondir le sujet, et notamment cette question des délais, soit inscrite dans ce texte où les questions énergétiques et du code minier n’occupent qu’une place secondaire. Pour ces raisons, il est proposé de supprimer l’article et de consacrer au sujet le temps et les débats qu’il mérite à l’occasion du prochain texte sectoriel pertinent.