Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 24 janvier 2018)
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Guillaume Peltier
Photo de monsieur le député Franck Marlin
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
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Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet

Supprimer l'alinéa 11.

Exposé sommaire

Cette modification a pour objet de rendre applicable le principe de la prise formelle de position à tous les domaines du droit. Cet article se positionne au sein du chapitre désigné « Une administration qui s’engage ». A quel titre, dans certains domaines du droit, l’administration aurait-elle la possibilité de ne pas s’engager ? Le code de l’environnement contient 2623 pages. En 2015, il a été modifié 56 fois. Ces modifications ont porté sur plus 640 articles. En 2016, il a connu 87 modifications portant sur près de 1000 articles. Ainsi, en droit de l’environnement, aucun citoyen ne pourrait se prévaloir d’une réponse formelle de l’administration si, d’aventures, elle contenait des interprétations du droit contraire à l’application des dispositions législatives ou réglementaires dans le domaine de la santé publique, de la sécurité des personnes et des biens et de l’environnement. Cela a pour conséquence, qu’aucune prise de position formelle portant sur le droit de l’environnement n’apportera de sécurité juridique au citoyen, alors même que ce droit est particulièrement prolixe. L’administration aurait le droit de se tromper. Ce serait, donc, à l’administré d’en supporter les éventuelles conséquences. Une telle insécurité juridique n’est pas supportable. C’est pourquoi cet amendement vise à supprimer l’alinéa 10 de cet article.