Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 25 janvier 2018)
Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila
Photo de madame la députée Élodie Jacquier-Laforge
Photo de madame la députée Florence Lasserre
Photo de monsieur le député Bruno Millienne
Photo de monsieur le député Nicolas Turquois
Photo de monsieur le député Erwan Balanant
Photo de madame la députée Géraldine Bannier
Photo de monsieur le député Jean-Noël Barrot
Photo de madame la députée Justine Benin
Photo de monsieur le député Philippe Berta
Photo de monsieur le député Philippe Bolo
Photo de monsieur le député Vincent Bru
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Cubertafon
Photo de madame la députée Marielle de Sarnez
Photo de madame la députée Michèle de Vaucouleurs
Photo de madame la députée Marguerite Deprez-Audebert
Photo de monsieur le député Bruno Duvergé
Photo de madame la députée Sarah El Haïry
Photo de madame la députée Nathalie Elimas
Photo de madame la députée Nadia Essayan
Photo de monsieur le député Michel Fanget
Photo de monsieur le député Marc Fesneau
Photo de madame la députée Isabelle Florennes
Photo de monsieur le député Bruno Fuchs
Photo de madame la députée Patricia Gallerneau
Photo de monsieur le député Laurent Garcia
Photo de monsieur le député Brahim Hammouche
Photo de monsieur le député Cyrille Isaac-Sibille
Photo de monsieur le député Bruno Joncour
Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize
Photo de monsieur le député Fabien Lainé
Photo de monsieur le député Philippe Latombe
Photo de madame la députée Aude Luquet
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de monsieur le député Jean-Paul Mattei
Photo de madame la députée Sophie Mette
Photo de monsieur le député Philippe Michel-Kleisbauer
Photo de monsieur le député Patrick Mignola
Photo de monsieur le député Jimmy Pahun
Photo de monsieur le député Frédéric Petit
Photo de madame la députée Maud Petit
Photo de madame la députée Josy Poueyto
Photo de monsieur le député Richard Ramos
Photo de monsieur le député Thierry Robert
Photo de madame la députée Laurence Vichnievsky
Photo de monsieur le député Sylvain Waserman

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er septembre 2018, un rapport sur les modalités de la mise en place d’une carte d’identité numérique qui permettrait au citoyen ou à une entreprise d’être identifié par l’ensemble des services de l’État et de concentrer un maximum de données administratives le ou la concernant.

Exposé sommaire

Depuis 2002, chaque citoyen Estonien se voit attribuer un code personnel à la naissance, comparable au numéro de sécurité sociale français. Ce numéro personnel lui permet d’accéder à son certificat de naissance électronique et de bénéficier automatiquement d’une assurance santé. Ensuite, dès l’âge de 15 ans, tout citoyen est obligatoirement doté d’une carte d’identité numérique (« ID-kaart »), qui coûte une vingtaine d’euros et permet d’être identifié et d’accéder à une palette de services publics en ligne.

Concrètement, cette carte sert de document d’identité, de carte électorale, de carte d’assurance maladie, de permis de conduire ou encore de titre d’abonnement aux transports publics. Elle est également aujourd’hui le principal outil des Estoniens pour s’acquitter de leurs impôts (98 % des déclarations de revenus sont aujourd’hui effectuées en ligne), contraventions et frais de stationnement, gérer leur compte bancaire, obtenir des prescriptions médicales dématérialisées et retirer des médicaments à la pharmacie (8 millions d’e-ordonnances par an), établir un contrat de travail (4 millions d’e-signatures par mois), et même voter.

Cette carte ne se limite pas au domaine administratif des services publics, elle est aussi un moyen de payer ses achats en ligne de façon simplifiée et d’apposer sur un contrat une signature électronique en toute sécurité. Il s’agit d’un service introduit en 2007 (Mobile-ID), qui permet d’insérer une puce cryptée dans son téléphone portable et d’accéder en tout lieu à des services en ligne sécurisés et personnalisés.

En 2014, pour compléter ce dispositif ouvert aux seuls nationaux, le Gouvernement estonien a lancé l’e-résidence. Ce dispositif offre la possibilité à des citoyens étrangers (provenant ou non de l’Union européenne) d’obtenir le statut de résident numérique et une carte d’e-résident. Pratiquement, il s’agit d’une carte similaire à la carte d’identité électronique, à la différence que ces résidents ne peuvent pas voter aux élections. Elle permet à ces résidents virtuels d’obtenir une signature électronique, d’accéder à des services bancaires, ou encore de créer à distance une entreprise ayant son siège social en Estonie.