Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 23 janvier 2018)
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Guillaume Peltier
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard

À l’alinéa 6, après la première occurrence du mot :

« situation »,

insérer les mots :

« ou ayant commis une erreur lors du renseignement de sa situation ».

Exposé sommaire

L’article 2 instaure un droit à l’erreur au profit du public dans son rapport à l’administration en présageant de la bonne foi des personnes physiques qui se trompent lors du renseignement d’une déclaration administrative.

Les exemples de sentence administrative définitive en cas d’erreur sont nombreux, comme cet agriculteur qui pour avoir coché la mauvaise case se voit amputé de 7 000 euros dans le cadre d’un formulaire « PAC ».

Le dispositif proposé accorde le bénéficie du droit à l’erreur pour toute méconnaissance involontaire de règle applicable à la situation des personnes concernées.

Or, une erreur n’est pas une méconnaissance. C’est bien l’erreur involontaire et technique, puisque l’erreur est par nature involontaire, qui est appelée, selon les termes de l’exposé des motifs du projet de loi, à faire l’objet de cette nouvelle mesure de clémence et de compréhension administrative.

Il est donc proposé de parfaire la rédaction de l’article 2 en précisant que le droit à l’erreur concerne bien une erreur qui pourrait être commise lors de la saisie informatique ou matérielle d’une déclaration.