- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour un Etat au service d’une société de confiance (n°424)., n° 575-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Substituer aux mots :
« d’une société de confiance »
les mots :
« de la société ».
Si l’exposé des motifs pousse à une liberté des Français vis-à-vis de l’État « quand la société est capable comme l’est la société française, l’État ne doit pas agir à sa place ou commander les comportements », le titre du projet de loi « pour un état au service d’une société de confiance » semble sous-entendre l’inverse.
Le Littré donne la définition suivante du mot confiance « Sentiment qui fait qu’on se fie à quelqu’un ou à quelque chose ». Ce n’est pas à l’État d’imposer aux Français d’avoir confiance en lui ou pas. Si les Français doivent avoir confiance dans l’État, ce doit être un état de fait et il n’est pas question de légiférer sur ce que doivent penser les Français quant à leur relation avec l’État. Le risque de tyrannie devient trop grand sinon.