- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour un Etat au service d’une société de confiance (n°424)., n° 575-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Le code électoral est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa de l’article L. 11, les mots: « sur leur demande » sont remplacés par les mots : « d’office ».
2° L’article L. 11.1 est abrogé.
Aux dernières élections législatives, à peine plus de 35 % des moins des 18-35 ans se sont rendus aux urnes. Cette abstention record s’explique bien entendu par des motifs volontaires, tenant à une configuration politique particulière et un mode de scrutin que le Monde ne nous envie pas.
Mais l’abstention s’explique aussi par des raisons matérielles, notamment pour ce que les sociologues nomment la “mal-inscription” : trois millions de Français déménagent chaque année, pour seulement un électeur sur cinq se réinscrivant dans sa nouvelle commune. Se réinscrire sur les listes électorales de sa commune d’arrivée n’est pas ce à quoi on pense le plus souvent si cette installation a lieu hors échéance électorale.
Pour simplifier ces démarches et pour faire en sorte que nul ne soit écarté du vote pour des raisons administratives, cet amendement vise à mettre en place l’automaticité de l’inscription sur les listes électorales.