- Texte visé : Projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025 et portant diverses dispositions intéressant la défense, n° 659
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires étrangères
A la dernière phrase de l'alinéa 369
I)Remplacer le mot
« également »
Par les mots
« d’une part » ;
II)compléter cette phrase par les mots :
« et d’autre part sur un renforcement des capacités de financements européens et internationaux du secteur de la défense dans ces pays permettant une prise en charge de leur propre sécurité par les forces armées de ces pays ».
Aujourd’hui les instruments de financements européens et internationaux en matière de défense dans les pays en crise sont insuffisants. Or, face à la menace terroriste persistante, les enjeux de financements et de capacités pour y faire face sur le continent africain, et notamment dans la région saharo-sahélienne, restent prégnants.
Quatre opérations de paix africaines ont été déployées ces dernières années grâce aux soutiens financiers internationaux (ANISOM, MISMA, MUNUSCA et FMM) complétées en 2017 par la force conjointe régionale dans le cadre du G5 Sahel.
Ces cinq opérations ont bénéficié de soutiens financiers significatifs de l’Union Européenne, à l’image de son engagement à un premier financement de 50 millions d’euros pour la force conjointe du G5 Sahel. Toutefois, la contribution européenne la plus importante concerne l’AMISOM (Somalie) qui a bénéficié de 80% des crédits de la Facilité africaine de Paix (FAP), ce qui a limité le financement des autres opérations africaines. Il s’est également avéré que la gestion de ces financements par leurs bénéficiaires africains a rencontré d’importantes difficultés.
Il est donc primordial d’appeler à un renforcement et à un rééquilibrage des capacités de financement européennes et internationales à destination des zones prioritaires.