Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l'alinéa 35 les mots « et de dissuasion » sont supprimés.

 

Exposé sommaire

Le rapport annexé à la LPM présente en plusieurs passages des formulations ambiguës dont l'interprétation est susceptible de dénaturer dangereusement le sens traditionnellement admis de la doctrine de dissuasion française. En effet, l'inscription de la France dans l'Alliance atlantique et l'évocation insistante du partenariat militaire entre États membres de l'Union européenne tend à accréditer le fait que la dissuasion nucléaire est placée au service des alliés de la France. Or, il est inconcevable de mettre en partage cette capacité avec d'autres États, fussent-ils amis. Le caractère posthume de l'arme nucléaire implique qu'elle ne puisse être utilisé qu'en défense des intérêts fondamentaux de la nation française et non au service d'intérêts étrangers. C'est le sens de cet amendement que de lever toute ambiguïté à ce sujet alors même que celle-ci semble avoir été délibérément cultivée par les rédacteurs de la LPM. À cet égard, entériner dans un texte législatif un état « de faits », comme c'est le cas à l'alinéa 81 du présent rapport, constitue un procédé dont la probité intellectuelle est hautement sujette à caution.