Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Françoise Dumas
Photo de monsieur le député Jean-Michel Jacques
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff
Photo de monsieur le député François André
Photo de monsieur le député Pieyre-Alexandre Anglade
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Florian Bachelier
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de madame la députée Aude Bono-Vandorme
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de monsieur le député Philippe Folliot
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de monsieur le député Thomas Gassilloud
Photo de madame la députée Séverine Gipson
Photo de monsieur le député Guillaume Gouffier Valente
Photo de monsieur le député Fabien Gouttefarde
Photo de madame la députée Émilie Guerel
Photo de monsieur le député Loïc Kervran
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de monsieur le député Christophe Lejeune
Photo de monsieur le député Jacques Marilossian
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de monsieur le député Gwendal Rouillard
Photo de monsieur le député Thierry Solère
Photo de madame la députée Sabine Thillaye
Photo de madame la députée Nicole Trisse
Photo de monsieur le député Stéphane Trompille
Photo de monsieur le député Richard Ferrand
Photo de madame la députée Alexandra Valetta Ardisson

Après la dernière phrase de l'alinéa 352, ajouter la phrase : « Il portera aussi sur l’amont, du point de vue de la recherche scientifique et universitaire, avec une attention particulière accordée au développement des études sur la guerre. »

Exposé sommaire

Pour faire face à l’intensité et la diversité de la conflictualité, la France doit aussi penser la guerre : la connaissance est essentielle pour évoluer.

 

Or il se trouve que les études sur la guerre- qui s’intéressent au phénomène guerrier considéré comme un fait social total (historique, politique, économique, culturel, philosophique, etc.) – sont, à l’heure actuelle, un champ d’investigation quelque peu délaissé par la recherche universitaire française à la différence du monde anglophone, qui a admis de longue date sa légitimité et son importance, comme en témoigne par exemple la création du département des War Studies du King’s College London (1962). De même, au sein des études sur la guerre, les études stratégiques (Strategic Studies) se concentrent sur la préparation et la conduite de la guerre. Toujours en anglais, de nombreuses revues académiques existent, dont les meilleures (International Security, Security Studies ou le Journal of Strategic Studies) comptent parmi les plus prestigieuses de la discipline des relations internationales. Enfin, des associations professionnelles structurent le champ, comme la section « International Security Studies » de l’International Studies Association (ISA), et la production scientifique est considérable.

En France, en dépit d’une réflexion ancienne, d’initiatives nombreuses et d’un potentiel croissant, le champ reste fragmenté. D’une part, la recherche institutionnelle est éclatée dans une profusion d’instituts dont les publications souffrent d’un manque de visibilité, de crédibilité scientifique et d’influence. D’autre part, la recherche à l’université est divisée dans des silos disciplinaires (histoire, science politique, droit, sociologie, etc.) qui pourraient dialoguer davantage.

 

Cet amendement vise donc à remédier à cette faiblesse.