- Texte visé : Projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025 et portant diverses dispositions intéressant la défense, n° 659
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission de la défense nationale et des forces armées
Compléter l'alinéa 164 par la phrase suivante :
« La simulation ne pourra ainsi jamais remplacer l’entraînement en conditions réelles (conditions météorologiques, manipulation d’armement réel, conduite de dispositifs complexes, stress) mais il s’agit de trouver un bon équilibre en vue d’assurer l’efficacité opérationnelle. Dans bien des domaines, les capacités de simulation sont aujourd’hui saturées et, dans l’attente des prochaines livraisons de simulateurs, les armées ne sont pas en mesure aujourd’hui de satisfaire l’ensemble des besoins. Une attention particulière sera donc apportée à la montée en puissance des capacités de simulation. »
Dans les faits, cette valorisation de la simulation semble très floue et il est difficile de visualiser par quoi elle va se traduire. Il convient de rappeler que la simulation est un élément certes tout à fait essentiel à la formation des personnels mais ne saurait en aucun cas représenter une préparation aussi aboutie que l'entraînement en conditions réelles.
De plus, les armées sont aujourd'hui en manque de matériel de simulation et il est impératif de remédier à ces lacunes.