- Texte visé : Projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025 et portant diverses dispositions intéressant la défense, n° 659
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission de la défense nationale et des forces armées
A la première phrase de l’alinéa 296, insérer les mots : « et la mise en service d’un nouveau porte-avions avant le dernier arrêt technique majeur du porte-avions Charles de Gaulle », après le mot : « réalisation ».
La Revue stratégique de défense et de sécurité nationale 2017 l’affirme clairement : « Le maintien de la supériorité aéromaritime implique de préparer le renouvellement du groupe aéronaval ».
Le porte-avions est le seul outil militaire permettant à l’autorité politique de disposer à tout moment d’une capacité souveraine et autonome de projection de forces et de puissance.
En effet, de 1963 à 1997, la France a disposé de deux porte-avions : le Clemenceau (1961-1997) et le Foch (1963-2000). Ce dispositif a démontré dans le passé son intérêt stratégique et son efficacité opérationnelle sur de nombreux théâtres d’opération (Djibouti, Liban, ex-Yougoslavie, etc.).
Avant l’échéance du dernier arrêt technique majeur du porte-avions Charles de Gaulle, le lancement des études d’un nouveau porte-avions et sa mise en service permettraient à la France de disposer temporairement de deux porte-avions, ce qui renforcerait son groupe aéronaval.