Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Josy Poueyto
Photo de monsieur le député Fabien Lainé
Photo de monsieur le député Philippe Michel-Kleisbauer
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Cubertafon
Photo de madame la députée Maud Petit
Photo de monsieur le député Richard Ramos
Photo de madame la députée Nadia Essayan
Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize
Photo de madame la députée Isabelle Florennes
Photo de monsieur le député Nicolas Turquois
Photo de madame la députée Sarah El Haïry
Photo de madame la députée Patricia Gallerneau

À la fin de l’alinéa 6, supprimer les mots :

« dans les communes de moins de 9 000 habitants ».

Exposé sommaire

Cet amendement a pour but de ne pas plafonner le niveau de population d’une commune pour qu’un militaire en activité puisse prétendre à l’exercice d’un mandat de conseiller municipal. Dans l’objectif indirect de ne pas autoriser un militaire en activité à participer à l’élection des sénateurs en tant que « Grand électeur », la Commission de la défense a retenu ce niveau de 9 000 habitants au-dessus duquel le mandat local n’était plus compatible avec le statut d’un militaire en activité. La commission a également voté un autre amendement, pris en compte dans l’article 18 du projet de loi de programmation militaire, pour dire clairement que les fonctions de militaires en position d’activité ne sont pas compatibles avec la désignation des électeurs sénatoriaux et l’élection des sénateurs. Par conséquent, le seuil de 9000 habitants indiqué à l’alinea 6 de l’article 18 n’a plus de raison d’être. Donner un nouveau droit civique aux militaires en activité à l’échelle de l’ensemble des communes va non seulement dans le sens de l’exercice de plein droit d’un mandat local mais aussi d’une participation des militaires à la vie de la cité dans laquelle ils vivent comme citoyens et contribuables locaux.