- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°659)., n° 765-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la quatrième phrase de l’alinéa 218, après le mot :
« blessés »,
insérer les mots :
« psychiques autant que physiques ».
La prise en charge des blessés psychiques a été améliorée ces dernières années mais encore trop de militaires, victimes de syndromes post-traumatiques, quittent les armées sans avoir fait l’objet d’un diagnostic faute d’avoir osé en parler à un médecin ou faute de moyens suffisants au service de santé des armées. Ces traumatismes cachés sont d’ailleurs la cause d’un certain nombre de départs de nos forces armées.
La prise en charge des militaires blessés psychiques, qu’ils soient encore dans l’institution ou qu’ils en soient partis, est un devoir moral ainsi qu’un enjeu de reconnaissance et donc d’attractivité et de fidélisation.