Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À la seconde phrase de l’alinéa 97, supprimer le mot :

« occidentaux ».

Exposé sommaire

L’omniprésence du concept d’Occident dans la réflexion géostratégique est hautement problématique. Il vise à rendre évident des rapprochements et des alliances qui n’ont rien de nécessaires ne devraient surtout pas être exclusifs. À cet égard, il est important de rappeler que la France n’est pas une nation occidentale. Elle est présente sur les cinq continents ; ses citoyens ont toutes les couleurs, toutes les croyances, parlent un nombre immense de langues. Elle ne fonde son action internationale sur aucun a priori ethnique ou culturel mais sur des critères politiques et légaux.

En outre, il faut rappeler que la coopération militaire est possible avec d’autres puissances que celles abusivement identifiées comme occidentales. Si l’interopérabilité avec celles-ci n’a pas nécessairement vocation à être extrêmement approfondie, elle ne doit pas non plus être écartée. À titre d’exemple, on peut signaler que l’action coordonnée des forces françaises et russes sur le théâtre syro-irakien n’aurait sans doute pas souffert si l’interopérabilité entre elles avaient été plus avancée.