Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Compléter la seconde phrase de l’alinéa 97 par les mots :

« , sans pourtant méconnaître que le surinvestissement technologique est également un des risques que font courir ces menaces. »

Exposé sommaire

Les avancées techniques en matière d’automatisation posent pour les armées des questions éthiques délicates.

Alors que le présent rapport souligne justement les risques que représente le nivellement technologique ; il manifeste, paradoxalement, une confiance exagérée dans la capacité des technologies de pointe de faire atteindre à la France et à ses armes leurs objectifs.

L’engouement manifeste pour le programme SCORPION et que ne démentent pas ses retards est emblématique de cette attitude. Dans les guerres asymétriques dans lesquelles la France est engagée, la haute technologie est autant une vulnérabilité qu’une force. Son coût financier est un élément pris en compte par l’ennemi dans la guerre qu’il mène. Face aux États puissances, l’armée connectée peut être plus efficace mais elle est également plus exposée. Cet amendement vise à faire reconnaître ces faits connus mais pourtant peu présents dans le présent rapport.