- Texte visé : Texte de la commission n°765, sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°659)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par :
Après le mot :
« vélocité »,
rédiger ainsi la fin de l’alinéa 404 :
« , la maintenance et les services aux satellites en orbite, la furtivité et la cyberdéfense. »
La conception et la réalisation d’un satellite requièrent une dizaine d’années pour un équipement ayant une durée de vie équivalente. Au vu de l’accélération des progrès techniques, il devient extrêmement hasardeux de garantir la supériorité opérationnelle d’un matériel à vingt ans.
En matière spatiale, une solution consisterait à détenir une capacité de mise à jour et d’amélioration des équipements en orbite. Si aujourd’hui, la maintenance en orbite se limite aux activités humaines en orbite basse, demain les satellites pourraient bénéficier d’une extension de leur durée de vie grâce à des opérations de maintenance en orbite par des véhicules automatisés. Une telle capacité serait réellement disruptive. Si la technologie n’en est aujourd’hui qu’à ses prémisses, il convient de noter que certains de nos alliés y investissent massivement.
Enfin, il apparaît opportun de laisser ouverte l’énumération de l’article 404.