Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de monsieur le député Fabien Matras
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Valérie Oppelt
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Laurence Gayte
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de madame la députée Anne-Laure Cattelot
Photo de monsieur le député Daniel Labaronne
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de madame la députée Martine Wonner
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de monsieur le député Cédric Roussel
Photo de madame la députée Séverine Gipson
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de madame la députée Bérangère Couillard
Photo de monsieur le député Jean-Michel Jacques
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de madame la députée Annie Vidal

I. – Après le 1 de l’article 150‑0 D du code général des impôts, il est inséré un 1 bis A ainsi rédigé :

« 1 bis A. L’abattement mentionné au 1 est égal à 100 % si les actions, parts, droits ou titres sont détenus depuis plus de dix ans au moins à la date de la cession sous le respect des conditions suivantes :

« - Les actions, parts, droits ou titres cédés portent sur une PME au sens de l’annexe I du règlement UE n° 651/2014 de la commission du 17 juin 2014 ;

« - Les repreneurs sont exclusivement des salariés titulaires d’un contrat de travail depuis cinq ans au moins à la date de la cession ;

« - La cession porte sur plus de 50 % des droits de vote du cédant. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

L’ensemble des acteurs participant à la transmission d’entreprise, et les cédants d’entreprise en premier lieu, se plaignent généralement de la complexité des opérations entourant la transmission : difficulté pour identifier les repreneurs, complexité des opérations juridiques et financières, multiplicité des intervenants hyperspécialistes, fiscalité lourde, illisibilité de la réglementation sur le cumul emploi/retraite, etc.

La recherche d’un repreneur s’avère souvent difficile.

Il arrive parfois que des salariés soient intéressés par la reprise de l’entreprise. Pour autant, ce type de reprise se heurte à un problème de financement.

Pour permettre la reprise par des cadres repreneurs, la piste envisagée par cet amendement est d’exonérer les titres cédés à ces derniers de l’impôt sur les plus-values. Cela permettrait au cédant de faire un crédit vendeur au repreneur et ainsi d’accéder plus facilement au financement de la reprise.

Cet amendement propose ainsi une reprise facilitée pour les salariés titulaires d’un contrat de travail depuis cinq ans minimum à la date de la cession d’entreprise aux conditions que les actions, parts, droits ou titre cédés portent sur une PME au sens de l’annexe I du règlement UE n°651/2014 de la commission du 17 juin 2014 et que la cession porte sur plus de 50 % des droits de vote du cédant.

La perte de recettes pour l’État est compensée par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du Code Général des Impôts.