Fabrication de la liasse

Amendement n°AS6

Déposé le vendredi 23 novembre 2018
Discuté
Non soutenu
(mercredi 28 novembre 2018)
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport évaluant le coût et l’opportunité de la création d’une école normale de médecine chargée de pré-recruter et de former un corps de médecin fonctionnaires à déployer sur l’ensemble du territoire pour lutter contre les déserts médicaux.

Ce rapport évalue en outre les effets directs anticipés de ce dispositif en ce qui concerne l’évolution des recettes et des dépenses de la sécurité sociale.

Exposé sommaire

Les déserts médicaux portent atteinte à l’égalité d’accès aux soins. La télémédecine à elle-seule ne pourra pas résoudre ce grave problème. Les processus d’incitation à l’installation sont coûteux et se sont révélés inefficaces. 

Le problème auquel cette proposition de loi nous confronte - l’absence d’ophtalmologistes capables de donner des rendez-vous dans des délais raisonnables sur l’ensemble du territoire - nous montre que ce phénomène général aboutit à des situations d’absence de soin pour nombre de nos concitoyens.

Confier la santé visuelle des personnes âgées aux opticiens est une mesure d’urgence que nous acceptons comme tel mais qui ne saurait se substituer à un rééquilibrage global de notre offre de santé. Pour cela, l’intervention de l’État est nécessaire. C’est pourquoi nous demandons un rapport sur la mise en place d’un corps de médecins fonctionnaires, pour palier à l’inégalité territoriale dont nos concitoyens - et en particulier les plus fragiles - sont victimes.