- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Nathalie Elimas et plusieurs de ses collègues visant à renforcer la prise en charge des cancers pédiatriques par la recherche, le soutien aux aidants familiaux, la formation des professionnels et le droit à l'oubli (1328)., n° 1416-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
L’État, en collaboration avec les collectivités territoriales, met en œuvre des campagnes d’informations et de sensibilisation au don du sang et de moelle osseuse, particulièrement dans les établissements scolaires, les établissements d’enseignement supérieur, les entreprises et les administrations.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État.
La greffe de moelle osseuse est une indication thérapeutique pour 80 % des pathologies graves du sang. Chaque année en France, plus de 2.000 personnes ont ainsi besoin d’un greffe de moelle osseuse.
Ce sont essentiellement les malades dont la moelle ne fonctionne plus (aplasie) ou est envahie par des cellules cancéreuses (leucémie).
Une maladie affectant la moelle osseuse a de graves conséquences : en effet, l’absence de globules rouges entraîne une anémie, l’absence de globules blancs des infections, et celle des plaquettes entraine des hémorragies.
Il parait nécessaire de sensibiliser la population dès le plus jeune âge à la cause du don du sang et don de moelle osseuse, en mettant en place une grande campagne d’information, expliquant en quoi le modèle français se fonde sur l’éthique et comment chaque personne peut sauver des vies en donnant.
Il est ainsi proposé que ces campagnes menées avec l’État en collaboration avec les collectivités territoriales se déroule particulièrement dans les établissements scolaires, les établissements d’enseignement supérieur, les entreprises et les administrations.
Une attention particulière devrait être portée aux écoliers, collégiens et lycéens qui seront des donneurs essentiels et qui doivent prendre conscience de l’importance du don du sang, et des valeurs qui fondent le modèle français. Des heures de cours en lien avec la santé pourraient être dispensées par les enseignants, les associations spécialisées et les professionnels de santé comme c’est déjà le cas en ce qui concerne la sécurité routière ou la consommation de drogue.