Fabrication de la liasse

Amendement n°AS1

Déposé le vendredi 12 novembre 2021
Discuté
Non soutenu
(mercredi 17 novembre 2021)
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de monsieur le député François Ruffin

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« Les données récoltées sont stockées dans des serveurs situés en France et appartenant à une entreprise dont les capitaux sont majoritairement français. »

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous souhaitons expliciter le fait que la plateforme devra sécuriser les données traitées, notamment en les stockant en France via une entreprise française.
Les scandales en termes de sécurité des données de santé s’accumulent. L’affaire des fuites de données à l’AP-HP fait suite à celle qui a touché Doctolib l’année dernière. Nous apprenions également en mai dernier dans un reportage de Cash Investigation que dans la moitié des pharmacies françaises, les informations sur les médicaments achetés par les consommateurs sont transmises à la société Iqvia, le plus gros revendeur de données médicales au monde.
Malgré la sensibilité de ces données, le stockage est loin d’être souverain : coopération de Doctolib avec Amazon, choix de Microsoft pour administrer le « Health data hub », etc. Les entreprises américaines sont proches de leur Gouvernement et l’entrée en vigueur du Cloud Act renforce les risques de transmission de données à l’administration américaine.

Nous proposons donc que les données traitées par la plateforme soient stockées sur des serveurs français appartenant à une entreprise française.