Fabrication de la liasse

Amendement n°AE264

Déposé le vendredi 5 février 2021
Discuté
Adopté
(jeudi 11 février 2021)
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de monsieur le député Jean-Bernard Sempastous
Photo de monsieur le député Patrice Anato
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Anne Genetet
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de madame la députée Valérie Thomas
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de monsieur le député Pierre-Alain Raphan
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo

A la troisième phrase de l’alinéa 78, après le mot :

« professionnelle »,

insérer les mots suivants :

« ,d’apprentissage ».

Exposé sommaire

Par soucis de cohérence avec l’amendement déposé à l’alinéa 76 du CPG, le présent amendement a vocation à souligner l’importance de l’éducation sous toutes ses formes pour préparer la jeunesse africaine aux défis de son continent.

L’Afrique subsaharienne vers laquelle s’oriente dorénavant 50 % de l’aide internationale, est le continent qui connaît les plus grands défis de développement du fait de sa croissance démographique, avec un doublement de sa population attendu d’ici à 2050. Ceci nécessite un renforcement des crédits et des structures de formation et d’apprentissage pour l’emploi des jeunes (cohorte annuelle de jeunes arrivant sur le marché du travail, ce sont 450 millions d’emplois qu’il faut créer en Afrique) ainsi que le doublement de la production agricole afin de nourrir les nouvelles populations ; deux domaines que la France peut soutenir.

Ce doublement de la production équivaut à une nouvelle « révolution verte », à l’image de celle initiée par l’Asie dans les années 1960 pour faire face à ce même défis démographique. La « révolution verte » africaine sera « doublement verte » au regard des impératifs d’adaptation au changement climatique, de renforcement de la production et de modernisation des systèmes agraires. L’agroécologie en sera le vecteur principal par son respect de l’environnement et la symbiose entre les milieux naturels et les cultures/élevages. Les organisations paysannes présentes dans tous les pays et organisés par filières sont un des éléments clés d’interface entre les producteurs familiaux et les programmes publics , de même que dans les partenariats gagnant-gagnant avec le secteur privé (agriculture contractuelle, dont le guide juridique UNIDROIT/FIDA/FAO en explique les lignes).