Fabrication de la liasse

Amendement n°AE636

Déposé le samedi 6 février 2021
Discuté
Adopté
(jeudi 11 février 2021)
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de madame la députée Valérie Thomas
Photo de monsieur le député Lénaïck Adam
Photo de madame la députée Ramlati Ali
Photo de madame la députée Aude Amadou
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de monsieur le député Christophe Di Pompeo
Photo de madame la députée Anne Genetet
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de madame la députée Olga Givernet
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de monsieur le député Mustapha Laabid
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de madame la députée Martine Leguille-Balloy
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Brigitte Liso
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de monsieur le député Denis Masséglia
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de monsieur le député Hugues Renson
Photo de monsieur le député François de Rugy
Photo de madame la députée Laetitia Saint-Paul
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de monsieur le député Buon Tan
Photo de madame la députée Liliana Tanguy

Compléter l’alinéa 57 par la phrase suivante :

« Afin d’optimiser cette coordination, et plus largement son action en faveur de la résolution des crises, elle met en œuvre tous les moyens de nature à permettre la bonne exécution des missions de chacun des acteurs en présence, en tenant notamment compte des contraintes qui leur sont inhérentes. »

Exposé sommaire

La résolution des crises est un processus délicat nécessitant l’intervention de nombreux acteurs, souvent dans le temps long, et susceptible d’impacter la vie d’un nombre considérable d’individus.

Ainsi, afin de faire face à l’urgence et aux besoins premiers des populations concernées, l’action humanitaire doit nécessairement précéder l’aide au développement, qui permettra de pallier à moyen et long termes les fragilités à l’origine de la survenance de la crise.

S’il existe une articulation naturelle entre humanitaire et développement, ainsi que le souligne le cadre de partenariat global, il s’agit de deux temps différents de la résolution d’une crise, de même que la dimension sécuritaire et la diplomatie constituent des champs d’action indispensables mais distincts.

Cette catégorisation ne relève pas de la recherche d’une satisfaction intellectuelle, mais bien de la nécessité, dans la mesure où la confusion entre ces différents éléments peut contribuer à faire obstacle à la réalisation de leurs objectifs respectifs.

À titre d’exemple, le déploiement de l’aide humanitaire requiert une forme d’acceptation de la part des populations bénéficiaires, laquelle dépend du degré de confiance accordé aux humanitaires, qui dépend elle-même du respect des principes d’indépendance et de neutralité. Or, une mauvaise coordination entre les différentes composantes en présence peut porter atteinte, du moins en apparence, à ces principes, obérer l’action des personnes humanitaires, voire mettre leur vie en danger.

C’est pour cette raison que cet amendement propose de souligner le soin qui sera pris par la France afin d’assurer, dans le cadre de la coordination mentionnée par le cadre de partenariat global, que celle-ci tiendra compte des impératifs et contraintes qui s’imposent aux différents acteurs en présence.