Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Bernard Bouley
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député François Cornut-Gentille
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Julien Ravier
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss

Après l’article 47‑1 de la Constitution, il est inséré un article 47‑1‑1 ainsi rédigé :

« Art. 47‑1‑1. – Le Parlement vote les projets de loi et propositions de loi relatifs à la bioéthique à une majorité qualifiée des trois cinquièmes des membres de chaque assemblée dans les conditions prévues par une loi organique. »

Exposé sommaire

Les questions éthiques et de bioéthiques sont aujourd’hui au cœur du débat public et sociétal et sont source de clivage au-delà des orientations politiques de chacun. Ces sujets qui soulèvent la question de la relation de l’homme et de sa propre nature sont des sujets majeurs qui nous engagent.

Si la règle de droit évolue au gré des débats des assemblées selon la règle de la majorité simple, les questions de bioéthique marquées des bouleversements technologiques profonds et extrêmement rapides exigent du législateur qu’il soit capable de prendre du recul et de la hauteur.

Ancien Président du Comité Consultatif National d’Ethique le professeur Sicard dans une analyse des procédures législatives de modifications des lois sur la bioéthique estime ainsi « les questions éthiques ne sauraient se résumer à un package » politiques.... on passe ainsi d’une éthique de réflexion à une éthique de slogans, qui nie totalement la notion d’éthique« .

Si sur les questions de bioéthique, nous souhaitons un débat véritablement apaisé, il conviendrait que les lois relatives à ces questions soient adoptées à la majorité qualifiée des 3/5èmes des membres composant chaque assemblée.