Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Dimitri Houbron
Photo de monsieur le député Olivier Becht
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de monsieur le député Christophe Euzet
Photo de monsieur le député Antoine Herth
Photo de monsieur le député Philippe Huppé
Photo de madame la députée Aina Kuric
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de monsieur le député Benoit Potterie
Photo de madame la députée Valérie Petit
Photo de monsieur le député M'jid El Guerrab
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo

Après le deuxième alinéa de l’article 8 du code de procédure pénale, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L’action publique du délit mentionné à l’article 434‑3 du même code se prescrit, lorsque le défaut d’information concerne un délit commis sur un mineur, par dix années révolues à compter de la majorité du mineur et, lorsque le défaut d’information concerne un crime commis sur un mineur, par vingt années révolues à compter de la majorité du mineur. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise les mêmes objectifs que l’amendement principal : contribuer par tous les moyens à lutter contre l’omerta concernant les violences sexuelles faites aux mineurs.
 
Cet amendement de repli, s'il était adopté, permettrait de faire passer le délai de prescription du délit de non-dénonciation de délits ou de crimes  commis sur des mineurs, de 6 ans après la commission de l'infraction; à 10 ans à compter de la majorité du mineur victime pour les délits, à 20 ans à compter de la majorité du mineur pour les crimes.

Cet amendement reprend le dispositif proposé par la sénatrice Marie Mercier dans le cadre d'un amendement adopté en séance sur la proposition de loi de la sénatrice Annick Billon.