Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

I. – Compléter l’alinéa 4 par les mots :

« , ainsi que d’un délégué régional ou départemental du Défenseur des droits ».

II. – En conséquence, après l’alinéa 8, insérer l’alinéa suivant :

« 4° De fournir, avec l’appui du Défenseur des droits, une assistance adéquate à tout lanceur d’alerte qui lui signalerait un ou plusieurs agissements de son employeur faisant peser un risque grave sur la santé des salariés, sur la santé publique ou sur l’environnement. »

Exposé sommaire

Le Chapitre II de la Loi n° 2016‑1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique reconnaît le statut de « lanceur d’alerte » et précise les conditions dans lesquelles ce dernier peut bénéficier d’un accompagnement et d’une protection.

Il est important que le Comité régional de prévention et de santé au travail nouvellement institué soit également identifié comme une structure ayant pour mission de recenser et de transmettre aux autorités compétentes, les agissements des personnes morales de droit privé faisant l’objet d’une alerte, dès lors lors qu’ils font courir un risque majeur ou un préjudice grave pour les travailleurs et pour la population.

A titre d’exemple, les affaires du « Médiator », du « Lévothyrox » ou celle du « Chlordécone » sont des affaires sanitaires et judiciaires récentes qui ont défrayé la chronique ces dernières années. Elles ont toutes deux été révélées grâce à des lanceurs d’alerte. 

En référençant le Comité régional de prévention et de santé au travail comme un interlocuteur possible pour ces lanceurs d’alerte, ils peuvent ainsi bénéficier d’une assistance qui les protège des pressions ou des représailles possibles que peut engendrer leur démarche d’alerte et de transparence.