- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mmes Charlotte Parmentier-Lecocq, Carole Grandjean et plusieurs de leurs collègues pour renforcer la prévention en santé au travail (3718)., n° 3881-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – À l’alinéa 8, substituer aux mots :
« médecin du »
les mots :
« professionnel de santé au ».
II. – En conséquence, après le même alinéa, insérer l’alinéa suivant :
« Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application du présent article. »
Cet amendement propose de clarifier les modalités d’organisation du rendez-vous de liaison pendant la période de suspension du contrat de travail.
Il propose d'élargir le champ des acteurs pouvant solliciter son organisation, de rendre facultative la présence du service de prévention et de santé au travail (SPST) afin de rendre le dispositif opérationnel, et de garantir l’information du salarié ainsi que la possibilité, pour ce dernier, de refuser ce rendez-vous ou d’y être accompagné.
Concernant la visite de pré-reprise, notre amendement élargit son initiative à l’employeur.
Enfin, nous proposons que les visites de pré-reprise et de reprise puissent être effectuées par tout professionnel de santé au travail, en cohérence avec la logique de l’ANI. Procédure visant à garantir la solidité juridique du mécanisme, un décret pris en Conseil d’Etat viendra préciser les conditions d’élaboration des préconisations et avis d’inaptitude par les professionnels de santé.