- Texte visé : Texte n°3887, adopté par la commission, sur le projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales (n°3699)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 74 par la phrase suivante :
« La France s’engage à atteindre progressivement la part de 15 % de l’aide publique au développement totale consacrée au secteur de l’éducation, et de 50 % de l’aide publique au développement dédiée à l’éducation à l’enseignement de base dans les pays à faible revenu et les États fragiles, avec comme priorité les pays d’Afrique subsaharienne. »
Le présent amendement déposé par le groupe Socialistes et apparentés vise à souligner la nécessité de soutenir financièrement de manière plus forte le développement du secteur de l’éducation, dans les pays à faible revenu et les plus fragile, particulièrement ceux d’Afrique Subsaharienne. Pour cela, la France devrait consacrer à l’éducation des dépenses équivalentes à 15 % de son APD totale et 50 % de l’APD dédiée à l’éducation à l’enseignement de base dans les pays à faible revenu et les États fragiles, notamment d’Afrique Subsaharienne.
Cet amendement vise à souligner le rôle systémique absolument fondamental de l’éducation pour impulser les changements socio-économiques dans les pays concernés.
Cet amendement a été inspiré de propositions d’ONG et associations membres de la Campagne Services Sociaux de Base : Action contre la Faim, Action Santé Mondiale, Coalition Education, Coalition Eau, ONE, Oxfam et Solidarité Sida.