Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

À la fin de la première phrase de l’alinéa 11, substituer aux mots :

« la sécurité en complément de l’action diplomatique et militaire, dans une approche globale intégrée »,

les mots :

« à respecter les Objectifs de développement durable ».

Exposé sommaire

L’insinuation discrète, mais réelle dans cette loi de la nécessité d’un continuum entre sécurité et développement est insupportable pour les députés communistes. Une guerre avec un ennemi défini pourrait éventuellement rentrer dans ces critères, mais lorsqu’il s’agit de guerres contre le terrorisme, qui s’appliquent sans en connaitre les protagonistes et en s’installant durablement sur le territoire, faisant craindre à la population un enchainement de violences et de vengeances, il n’est en aucun cas possible d’instiller le moindre début de développement. La guerre ne s’arrête que là où la justice commence. Il faut donc se battre pour des services publics de base (éducation, santé, etc.) et pour une alimentation saine et durable. Seules les conditions de vie digne peuvent limiter la guerre, et non l’inverse.