Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de monsieur le député Jean-François Eliaou
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de madame la députée Florence Morlighem
Photo de monsieur le député Patrice Anato
Photo de madame la députée Valérie Thomas
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de monsieur le député Lénaïck Adam
Photo de madame la députée Ramlati Ali
Photo de madame la députée Aude Amadou
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de monsieur le député François de Rugy
Photo de monsieur le député Christophe Di Pompeo
Photo de madame la députée Anne Genetet
Photo de madame la députée Olga Givernet
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de monsieur le député Fabien Gouttefarde
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de monsieur le député Mustapha Laabid
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de madame la députée Martine Leguille-Balloy
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Brigitte Liso
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de monsieur le député Denis Masséglia
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de monsieur le député Hugues Renson
Photo de madame la députée Laetitia Saint-Paul
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de monsieur le député Buon Tan
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de monsieur le député Christophe Castaner

Après l’alinéa 55, insérer l’alinéa suivant :

« Pour lutter contre le triptyque fragilité-conflit-violence, la France agit pour promouvoir la réalisation, en particulier, de la cible 2 de l’ODD 16 qui tend à mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants. Reconnaissant la vulnérabilité particulière des enfants, elle s’applique à soutenir leur accès à la justice et lutte contre l’impunité relative à toutes les situations de violences sexuelles et sexistes, particulièrement en situation de conflits armés. »

Exposé sommaire

Selon les Nations Unies, chaque année, un enfant sur deux dans le monde est victime d’actes de violence physique, sexuelle ou psychologique qui entraînent des traumatismes, des handicaps voire son décès, parce que les pays ne parviennent pas à appliquer les stratégies établies pour les protéger. D'après des chiffres de l'Unicef, il y a aujourd'hui environ 200 millions de femmes excisées dans le monde. Parmi elles, on dénombrerait un peu moins d'un quart de jeunes filles de moins de 15 ans soit 44 millions. Les violences faites aux enfants, c’est aussi 250 millions d’enfants sans certificats de naissance et donc sans identité, 12 millions de filles mariées de force chaque année dans le monde ou encore, au Moyen-Orient, 15 millions d’enfants directement affectés par les combats.

Or, la France est partie à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ainsi qu’aux protocoles facultatifs, l’un qui vise à protéger les enfants contre le recrutement dans les conflits armés et l’autre qui concerne la vente d’enfants, la prostitution et la pornographie mettant en scène des enfants. Elle a donc le devoir d'apporter une protection particulière, dans sa politique d’aide humanitaire, à tous les enfants.

Cet amendement vise, ainsi, à indiquer explicitement la volonté de la France à promouvoir la réalisation en particulier, de la cible 2 de l’ODD 16 qui tend à mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants.