Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Jeanine Dubié
Photo de monsieur le député Olivier Falorni
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de monsieur le député Jean Lassalle
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de madame la députée Sylvia Pinel
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de madame la députée Martine Wonner

À l’alinéa 9 après l’année :

« 2022 »,

insérer les mots :

« et 0,7 % du revenu national brut au plus tard en 2025 ».

Exposé sommaire

Dans son avis de suite de septembre 2020, le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) se positionne ainsi sur cette question : « Notre Assemblée avait toutefois regretté que l’objectif de 0,7 % du RNB dédié à l’APD, objectif emblématique retenu dans les années 1970 par les pays membres de l’OCDE dans le cadre du Comité d’aide au développement (CAD/OCDE), ne soit pas rappelé avec une échéance plus claire. La nouvelle version du projet de loi ne présente pas d’avancée significative dans ce domaine. L’objectif de 0,7 % y est toujours bien mentionné, sans toutefois préciser qu’il doit être atteint en 2025. »

Comme le rappelle le CESE, cet objectif est ancien. Si depuis les années 1970 quelques pays l’ont atteint, la France a plusieurs fois rappelé son intérêt pour cet objectif sans jamais l’atteindre. Bien que la crise sanitaire actuelle nécessitera que les pays économiquement avancés aillent bien au-delà de cet objectif pour financer l’aide publique au développement, inscrire une date butoir pour atteindre l’objectif de 0,7 % permettra d’afficher dans la loi la volonté de la France de continuer à augmenter son aide publique au développement sur le moyen terme.

L’objectif de 0,7% du RNB est une valeur de référence qu’il convient donc de conforter. Même s’il est important de rappeler que si le respect de cet objectif est essentiel il n’est toutefois pas suffisant. La traduction en valeur absolue de ce pourcentage ainsi que la nature des dépenses comptabilisées sont bien sûr deux autres marqueurs essentiels.