Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de madame la députée Laetitia Avia
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Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Zivka Park
Photo de monsieur le député Luc Lamirault
Photo de madame la députée Brigitte Liso
Photo de monsieur le député Mustapha Laabid
Photo de monsieur le député Jean-François Eliaou
Photo de madame la députée Souad Zitouni
Photo de monsieur le député Jean-Baptiste Moreau
Photo de madame la députée Anne-Christine Lang
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff

Après l’article 227‑23 du code pénal, il est inséré un article 227‑23‑1 ainsi rédigé :

« Art. 227‑23‑1. – Le fait pour un majeur de solliciter auprès d’un mineur de quinze ans, la diffusion ou transmission d’images, vidéos ou représentations dudit mineur à caractère pornographique est puni de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à protéger les mineurs de la cyber-pédopornographie. Lorsqu’un majeur sollicite, la diffusion ou transmission d’images, vidéos ou représentations dudit mineur à caractère pornographique, il encourt sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.

L’expansion de l’activité numérique des mineurs, sur les réseaux sociaux accroit également cette nouvelle forme de cybercriminalité. Bien qu’il s’agisse d’actions virtuelles, le traumatisme pour la victime est important. Il est nécessaire de ne pas banaliser cette infraction, afin de garantir un respect efficace des droits de l’enfant.